L'EspagneEn Espagne on tue chaque année plus de
30.000 taureaux pendant les corridas et les évènements apparentés. Pendant les fêtes on torture et tue encore plus de 30.000 taureaux.
En Espagne la saison de la corrida est de février en octobre inclus.
Beaucoup de gens pensent que la corrida est seulement un 'combat' entre le taureau et un homme à savoir le matador: l’homme qui attire le taureau avec l’étoffe pour le tuer ensuite.
Cette image est maintenue par l’industrie de la corrida pour que cette dernière semble ainsi moins cruelle. Rien n’est moins vrai. Avant l’entrée du taureau dans l’arène, il est souvent déjà affaibli.
Les corridas se déroulent selon un plan fixe. Chaque partie ne doit durer que quelques minutes. Dans les arènes réputées les corridas sont limitées par des règles, dans les petites arènes il y a moins de règles et le taureau est alors plus mal traité. Voici une corrida espagnole:
Les toreros font d’abord un tour d’honneur dans l’arène pour se montrer au public. Ils saluent 'le présidente' et quittent l’arène. Ensuite on libère le taureau de sa cage et 'le matador' et quelques autres 'toreros' testent le taureau. Ils veulent voir la réaction et le mouvement du taureau. Les toreros l’attirent avec la 'capote' (cape) et font des pas si courts que le taureau doit faire des mouvements très dénaturés. C’est très mauvais pour ses muscles et ses os et cela a l’intention de l’affaiblir. Deux cavaliers entrent ensuite dans l’arène avec de longues piques, 'les picadors'. Leur tâche est de trancher les muscles du cou et de l’épaule afin qu’il ne puisse plus tenir la tête relevée. Le taureau perd beaucoup de sang et beaucoup de chevaux sont aussi blessés. Beaucoup de gens sont effrayés de voir ce que fait le
picador. On voit clairement la cruauté de cet acte pour le taureau et le cheval.
Les
picadors quittent l’arène et les
banderilleros y entrent. Ils veillent à ce que le taureau perde le plus possible de sang en plantant des
banderilles deux par deux dans la nuque et le dos. Les
banderilles restent enfoncées dans la peau du taureau et à chaque mouvement le taureau perd beaucoup de sang.
Le taureau est alors très affaibli par les blessures graves. Le tour est alors au
matador qui a la tâche de tuer le taureau avec l’épée. Il fait quelques mouvements avec sa
muleta et le taureau, qui en suit les mouvements, perd ainsi toutes ses forces. Si le taureau s’approche trop du
matador, il est détourné par d’autres
toreros pour protéger le
matador du danger. Après avoir agité la cape, le
matador doit tuer le taureau par un coup d’épée dans le cœur.
Cela échoue souvent: le
matador doit plusieurs fois enfoncer l’épée et le taureau étouffe souvent dans son propre sang. C’est une vue horrible: on voit très clairement la souffrance de l’animal.
Quand le taureau gît au sol un homme enfonce la ‘puntilla’ dans sa nuque avec l’intention de le tuer. Le taureau est souvent par cet acte seulement paralysé et doit encore subir la coupe des oreilles et/ou de la queue: les trophées accordés au
matador triomphant. Finalement le taureau est traîné hors de l’arène par un attelage de chevaux ou d’ânes.
Les
aficionados disent que c’est un
honneur pour le taureau de mourir ainsi. C’est ridicule parce que le taureau ne comprend pas ce qui lui arrive; il est torturé et tué pour le plaisir du public et il ne sait pas comment sortir de toute cette violence. Un animal ne choisit pas de mourir comme ça!