L'AFP fait état des résultats d'une enquête présentée aujourd'hui à la Sorbonne qui montre que le tabagisme régresse chez les 12 -19 ans puisqu'il y a deux fois moins de fumeurs dans les collèges et lycées de Paris. Le Pr Dautzenberg, président de Paris Sans Tabac et de l'Alliance contre le tabac, se réjouit «alors que le plan cancer prévoyait une baisse de 30% du tabagisme chez les jeunes en cinq ans, la chute de 50% observée avant la moitié du plan cancer est une fantastique victoire» .
D'après cette enquête, entre 2001 et 2004, la baisse moyenne du taux de fumeurs est de 80% chez les 12-13 ans, de 61% chez les 14-15 ans et de 55% chez les 16-19 ans. Par ailleurs, selon cette même enquête, la consommation de cannabis a diminué de 15% entre 2002 et 2005. L'agence souligne que l'enquête, qui porte sur des échantillons représentatifs de classes de l'Académie de paris, se poursuit chaque année depuis 1991, sous l'égide de L'association Paris Sans Tabac, en coopération avec l'Académie de Paris et la CPAM de Paris. Le Pr Dautzenberg met tout de même en garde «2005 marque cependant un plateau, avec même une légère reprise de la consommation chez les jeunes». L'agence qui précise que la baisse de la consommation qui était de 55% en 2004 n'est plus que de 50% en 2005, rapporte que selon l'association Paris Sans Tabac, en janvier et février 2005 les ventes de cigarettes sont plus élevées que durant la même période de 2004, et chez les adultes la consommation de produits d'aide à l'arrêt du tabac est beaucoup plus faible que l'an dernier.
«Le tabac gît» c'est le titre de l'éditorial de Michèle Fitoussi dans ELLE. D'après l'éditorialiste, «la bonne nouvelle du mois (…) c'est que les Français fument moins. Et même beaucoup moins». Affirmant que «la cigarette est passée de mode», la journaliste évoque « l'effondrement» des ventes en deux ans, les moins deux millions de fumeurs et «à terme la diminution du nombre de cancers (…) des maladies vasculaires et respiratoires». Et selon elle «Tout ça parce que le gouvernement s'est bougé» avec augmentation des prix de 40%, « logos assassins» (Fumer tue). Ne souhaitant toutefois pas se « montrer trop politiquement correcte sur le sujet», elle tient à préciser que «les vrais fumeurs, les grands fumeurs ont le droit de vivre. Même en toussant, même avec le teint brouillé. Même pour pas longtemps». La journaliste estime que, sevrés de tabac, les déprimés, les anxieux pourraient sans doute se rabattre sur les tranquillisants, ce qui «n'est pas beaucoup mieux surtout dans un pays où la consommation est massive". Selon elle, il est aussi connu que les campagnes de prévention contre la cigarette ne sont pas très efficaces sur les ados «qui ont la vie devant eux pour crever». «Mais quand même» dit –elle «le bon côté du truc c'est que la guerre au tabac lancée en 2003 va non seulement sauver des vies, mais en changer d'autres». Se réjouissant de ce qu'il n'y ait plus de réunions «dont on sort en crachant ses poumons», ni de dîners « où le voisin de table mange entre deux bouffées», elle conclut, tout ceci «prouve si besoin était qu'on peut toujours changer les choses. Il suffit d'y mettre le paquet».
Source : MILDT, Paris
Et vous, pensez-vous qu'il y a réellement une baisse de 50% de fumeurs en France ??? Car c'est sans compter le chiffre d'affaire de la contrebande qui a du explosééééééééééé et qui n'est bien évidemment poo comptabilisé ...
D'ailleurs, les fumeurs ... achetez-vous toujours vos paquets de cigarettes chez le buraliste français ???