Aujourd’hui, on vit dans un monde où tout va vite. De nombreuses personnes veulent tout, tout de suite. Manger, se cultiver, s’informer, voyager, etc., tout doit se faire très vite. Pas le temps de faire à manger, pas le temps de passer un moment avec ses enfants, pas le temps d’aller voir ses parents, pas le temps de contempler la nature, pas le temps de souffler… On entend cela à longueur de journées.
C’est le comportement de beaucoup de monde, mais est-il bon pour autant ? Rien n’est moins sûr !
En effet, …
Cela ne valait-il pas la peine d’endurer neuf mois d’une grossesse même difficile pour tenir dans ses bras son bébé tout mignon, tout beau ?
Cela ne valait-il pas la peine que le boulanger se lève à une heure du matin pour faire du bon pain que l’on dégustera avec délice ?
Cela ne valait-il pas la peine de passer du temps dans son potager pour manger de bons légumes bien frais ?
Cela ne valait-il pas la peine de sacrifier quelques sorties pour obtenir un beau diplôme ?
Cela ne valait-il pas la peine de passer quatre jours à gravir une montagne pour avoir la joie suprême de connaître le dépassement de soi ?
Cela ne valait-il pas la peine de passer ses week-ends dans le ciment pour construire une maison pour y voir grandir ses enfants ?
Cela ne valait-il pas la peine de prendre un peu de temps pour faire plaisir à sa grand-mère en allant lui rendre visite avant qu’il ne soit trop tard ?
Cela ne valait-il pas la peine d’attendre d’avoir atteint 35 ans (ou même 50 ans) pour connaître le grand, le vrai Amour ?
Etc.
Finalement, le bonheur procuré par ce que l’on obtient n’est-il pas en proportion des efforts que l’on a fournis, du temps que l’on a mis pour l’obtenir ? En voulant tout faire trop vite, on passe à côté du bonheur, à côté de la vie.
L’impatience n’est pas bonne conseillère ; elle ne mène à rien. Par contre, la persévérance mène à tout ! Le bonheur, le vrai, le sublime, se construit pas à pas…