Fier d'être Fribourgeois...
Un cultivateur Fribourgeois demeurait au milieu de ses champs et son voisin d'à côté était un vaudois exilé. Les deux gars s'étaient toujours bien entendus, jusqu'à ce qu'un événement fâcheux vienne troubler cette harmonie.
Le Fribourgeois avait une poule qui pondait tous les matins et il allait ramasser l'œuf frais pour son déjeuner. Un beau matin, il aperçoit sa poule sur le terrain du Vaudois. Elle pond son œuf et le Vaudois le ramasse.
Le Fribourgeois sort de la maison en vitesse et lui demande de lui rendre l'œuf. Celui-ci refuse car, dit-il, l'œuf a été pondu sur sa propriété et lui appartient donc. Les deux hommes argumentent pendant un bon moment, jusqu'à ce que le Fribourgeois propose une solution.
- Ecoute... Nous, dans le canton de Fribourg, quand on a un litige qu'on ne peut pas régler et qu'on n'a pas de juge pour trancher, on utilise la méthode des couilles dures.
- C'est quoi ça?!? demande le Vaudois.
C'est ben simple. Je te donne un coup de pied dans les couilles et je calcule combien de temps ça te prend pour te relever. Ensuite, tu me donnes un coup de pied dans les couilles et tu calcules combien de temps ça me prend pour me relever. Celui qui s'est relève le plus vite a gagné.
Le Vaudois accepte.
Le Fribourgeois s'en va mettre ses bottes de construction, se prend un élan en courant et donne un bon coup de pied dans les couilles du Vaudois. Le pauvre gars tombe par terre et hurle de douleur... Il lui faut plus de trente minutes pour se relever. Lorsqu'il a finalement réussi à se relever, il dit: "A mon tour
maintenant."
Le Fribourgeois répond: "Non, c'est bon. Tu peux l'garder ton œuf."
La moralité de l'histoire, c'est qu'il ne faut pas faire chier un Fribourgeois. Non, faut pas.
Une histoire de Tonton Claude l'Armailli