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 Le prix Nobel remis à Al Gore et au Giec

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MOsieur flash
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MessageSujet: Le prix Nobel remis à Al Gore et au Giec   Le prix Nobel remis à Al Gore et au Giec Icon_minitime12/9/2007, 15:56

Que le prix Nobel de la paix soit décerné aux promoteurs de la lutte contre le changement climatique en a surpris plus d’un. Qu’ont donc à faire ensemble paix et écologie ? La préservation de l’environnement est un gage de paix ou, inversement, le fait de négliger les écosystèmes et les ressources planétaires mène tout droit à des conflits et des drames humains a, en substance, répondu le comité Nobel qui remet lundi 13 décembre à Oslo, en Norvège, son prix à Al Gore et aux scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur le changement climatique (Giec).

Rarement récipiendaires ont été autant sur le devant de la scène internationale, l’ancien vice- président des États-Unis pour son documentaire Une vérité qui dérange qui circule sur les écrans depuis un an, les seconds pour leurs rapports sur l’ampleur du réchauffement.

Hasard de calendrier, ils se retrouvent cette semaine encore sous les feux de la rampe avec la tenue de la conférence sur le changement climatique qui se tient à Bali, en Indonésie.

Plus de 200 scientifiques de 25 pays ont profité de la vitrine mondiale de la conférence de Bali pour sortir de leur réserve et lancer une pétition exhortant les participants à prendre des mesures radicales pour lutter contre le réchauffement dans le cadre des négociations sur l’avenir du protocole de Kyoto.

En effet, même parmi les esprits les plus mesurés, l’idée prévaut que l’heure est décisive et que le pire peut être évité si les pays optent pour un modèle de développement affranchi des énergies fossiles. C’est même une opportunité, plaident les plus positifs.

La lecture du deuxième rapport du Giec est édifiante.

Faute de quoi, compte tenu de la croissance effrénée des émissions de gaz à effet de serre, l’humanité devra affronter des lendemains plus que difficiles. La lecture du deuxième rapport du Giec est à cet égard édifiante. Son contenu n’est rien d’autre qu’un catalogue des catastrophes prévisibles. L’amplitude attendue du réchauffement et l’extrême rapidité du changement ne laisseront que très peu de marge de manœuvre.

Si la température augmente de plus de 2,5 °C d’ici à la fin du siècle, il faut s’attendre à une extinction de 20 à 30 % des espèces animales et végétales, à une baisse des productions agricoles, à une augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes – canicules, inondations, sécheresses – et à une violence accrue des tempêtes et cyclones. Autant de scénarios qui laissent entrevoir de graves crises alimentaires, d’importantes migrations de population et au total de nombreuses victimes.

Un rapport de l'OCDE noircit le tableau

La semaine dernière encore, un rapport de l’OCDE noircissait un peu plus le tableau. Consacré au cas de 130 grandes villes portuaires de la planète, le rapport concluait que les 40 millions de personnes actuellement exposées à des inondations côtières centennales pourraient être 150 millions en 2070.

Or, ce rapport s’est basé sur une estimation basse d’élévation de 50 cm du niveau des océans. À la seule exception de Miami qui se situe dans un pays développé, les dix grandes villes les plus exposées sont en Asie : Mumbai (Bombay), Calcutta, Dhaka, Guangzhou, Ho Chi Minh-Ville, Shanghaï, Bangkok, Rangoun et Hai Phong.

Les scientifiques pronostiquent des côtes asiatiques menacées par les inondations, mais un continent à sec, ayant perdu son château d’eau naturel avec la fonte des glaciers de l’Himalaya. L’avenir du reste de la planète n’est guère plus riant. L’Afrique promet d’être un des continents les plus vulnérables en raison du manque d’eau…

L’Amérique du Sud n’est pas en reste avec des glaciers qui disparaissent et une forêt amazonienne qui semble à terme condamnée. Déjà, partout, les problèmes d’accès aux ressources, les sécheresses, la pénurie d’eau, s’ils ne sont pas les seuls motifs de frictions, attisent les tensions entre populations. Qui peut encore croire que polluer et surexploiter n’est pas préjudiciable à l’avenir de l’humanité ?
Marie Verdier

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